Il semblerait qu’une voie romaine passait à St-Alban…
- Dès l’an 800, Saint-Alban-d’Ay figure dans une bulle pontificale de Charlemagne ; la paroisse est mentionnée ensuite en 1186 et 1245 sous le nom de Santi Albani…
- Au début du 16ème siècle, au temporel, la paroisse était un fief des barons d’Annonay et était rattachée au mandement d’Ay (place forte de Notre-Dame d’Ay) ; elle faisait partie de l’archiprêtré de Quintenas (archevêché de Vienne). A cette époque, le lieu-dit Les Rieux était un petit village qui jouxtait le château homonyme. Vers la fin du 16ème, le château est débarrassé des maisons et jardins qui l’entourent et le village se réorganise sous la forme que nous lui connaissons aujourd’hui, prenant les noms successifs de St-Auban-d’Ay, St-Alban des Bois puis St-Alban-d’Ay.
- Sous la Révolution, l’application de la constitution civile du clergé en juillet 1790, provoqua dans la commune des troubles qui durèrent (intervention de 106 gardes nationaux). En 1793, St-Alban-d’Ay devient officiellement Monban mais le terme sera peu usité au profit d’Alban la Montagne.
- Aujourd’hui, la commune a retrouvé la plus forte population de 1404 habitants qu’elle avait en 1851.
Extraits d’un document publié par Joël Ferrand, historien local
Quelques personnages historiques clés de la commune
Pierre SORNAS, moine, propagateur à son retour d’Espagne, et selon la tradition au lieu-dit Bécuse vers 1540, les premières truffes (en patois « las trifolas ») pommes de terre (solanum tuberosum).
Vachon de Lestra, maire conseiller général, capitaine des mobiles de l’Ardèche
De Romanet, marquis de Lestrange , maire et conseiller général
De Missolz, maire, conseiller général, député suppléant, premier président du SIVM du canton de Satillieu, premier SIVM du département.
Le hameau de Bécuse, siège de la perception de la dîme sous l’Ancien Régime.